
Dicam, Lara Pérez Dueñas & Albert Fleury
• DiCam
« Au son des trompettes »
D’où me viennent ces photos ?
Au départ du simple plaisir que j’éprouve à écouter de la musique et du
bien-être qu’elle me procure.
Ensuite est venu un besoin d’immortaliser ces visages tellement
expressifs
mais les immortaliser simplement n’était ni suffisant ni à l’image de
ce que je voulais partager.
Il a fallu une rencontre pour me pousser à explorer, à découvrir, à
jouer avec des matières et à oser mettre en valeur toutes ces émotions.
A l’arrivée, j’espère que je suis parvenue à vous faire ressentir les
vibrations et la magie dont la musique a le secret.
Le secret et le pouvoir de nous transporter dans un ailleurs le temps
d’une soirée.
Merci aux musiciens qui m’ont permis de faire ces photos.
• Lara Pérez Dueñas
« Me faufiler » est une série d’autoportraits, métaphore sur le
changement et l’évolution, la construction de l’individu.
En couture, le faufilage sert comme couture temporaire pour mettre
ensemble les pièces de tissu et vérifier le vêtement avant de coudre de façon
définitive. Comme une couturière, je faufile ma vie, essayant des morceaux de
passé, des morceaux de futur, effectuant un patchwork d’expériences et
ressentant le passage de l’aiguille dans mes entrailles, point par point. Comme
une couturière, pour avancer j’ai parfois autant besoin de me recoudre que de
me déchirer.
• Albert Fleury
« La place du mort »
Les photos présentées sont extraites de la série « la place du mort »
qui se compose d’une vingtaine de photos argentiques 19,5 x 29,5 cm. Cette
série se compose d’une suite d’images fugitives saisies soit à travers le pare
bise d’une voiture qui roule à travers des paysages déserts de l’Ardenne, soit
au bord de routes qui se perdent dans des ciels menaçants alors que les
voyageurs se sont arrêtés pour une halte improbable. Voyage rêvé ? Fuite vers
un ailleurs imprécis ? Errance sans destination ? Recherche d’un endroit effacé
de la mémoire ?
Est-ce le paysage qui se déroule comme un film ou est-ce l’auto qui se
déplace trop vite dans un décor incertain ? Un léger flou, un peu de grain, des
gris aux reflets chauds genre chlorobromure pour donner une ambiance super huit
à cette série en forme de road movie.
Que chacun y trouve ce qu’il cherche ou ce qu’il veut oublier…
En collaboration avec le Cercle de photographes
« Priorité à l’Ouverture » et la Galerie Photographique
« Ouverture » de Liège.
www.ouvertures.be
Vernissage vendredi 14 avril de 18h30 à 20h30.
Expo accessible du mardi au vendredi de 10h00 à 17h00 et lors des spectacles
Entrée gratuite